du 17 au 27 octobre à partir de 19h ENTRÉE LIBRE INSTALLATION SONORE INTERACTIVE
le lundi 22 oct. à 22h PERFORMANCE

TENTATIVE D'ÉMANCIPATION PAR L'ÉCREMAGE DU REBUS NUMÉRO 24
Conception et réalisation Pierre Gordeeff {Nantes}

GORDEEFF
À partir de la récupération et de la réparation d'objets abandonnés, de ces rebus, à Marseille durant le mois de septembre 2007, Pierre Gordeeff créera une installation interactive in-situ équipée de micros-contact, de capteurs de mouvement. Sur le principe de la composition aléatoire, cette installation pourvue de détecteurs qui réagissent aux déplacements du public, rend audible l'imperceptible vitalité de nos rebus.


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Pierre Gordeeff est diplômé de l'École Nationale des Beaux-Arts de Nantes et s'intéresse aux choses ou objets non considérés, à ces déchets dont plus personne ne veut. Sa démarche questionne nos systèmes d'appréciations, nos échelles de valeurs quant à l'utile, le nécessaire. Il a notamment proposé des performances avec Pierre Bastien et Jean-Louis Costes.

 

 

 
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du 17 au 27 octobre à partir de 19h ENTRÉE LIBRE INSTALLATION VIDÉO À GÉOMÉTRIE VARIABLE

SOIS x L'INCONNU(E)
collectif NobuS {Marseille-Lille} David Lemarechal, Benoît Paqueteau, Arnaud Poupin et Sylvain Vallet

DR Nobus

Observées au "miscropoque" - c'est comme un microscope mais avec un fonctionnement contraire - l'évolution spatiale d'inconnu(e)s, leur agitation, sont interprétées, traitées, puis transmises sur grand écran et remises en contexte de manière holistique pour créer une invitation au mouvement, à la rencontre. Cette installation vidéo joue entre le vertige de l'immensité et la fascination de l'infiniment petit.

Nobus est un collectif qui a pour objectif de favoriser la rencontre entre les différents univers artistiques dont ses membres sont issus : scénographie, images, design sonore, technique du spectacle vivant, communication visuelle, informatique appliqué, circuit-bending - et autres curiosités -, et ceci avec une approche expérimentale des nouvelles technologies sans cesse en questionnement.

 

 

 
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les 17 et 18 octobre à 19h30 SOLO CHORÉGRAPHIQUE, 40'

EXPERIMENTO 1
{Lisbonne} Conception et interprétation Sofia Fitas I Musique Rui Leitão I Costume, Décor Ivana I Son Carlos Vieira Lumières Sofia Fitas

DR S.FITAS

EXPERIMENTO 1 se développe à partir d'une recherche sur le concept deleuzien de rhizome. Sofia Fitas cherche des points de croisement, de relations et d' interactions entre ce concept et le mouvement dansé qui place au centre de son solo le corps comme possibilité et non comme identité. Pièce constituée de courts tableaux dans lequel le corps s'éprouve dans sa multiplicité.

La résidence de création de Sofia Fitas aux Bancs Publics reçoit le soutien de la fondation Gubelkian.

Sofia Fitas est danseuse et jeune chorégraphe portugaise, le travail chorégraphique de Sofia Fitas est régulièrement présenté au Portugal comme à l'étranger. Sa recherche chorégraphique s'accompagne d'une recherche universitaire en Philosophie et en Esthétique qu'elle mène en France à Paris VIII.
Parallèlement à son parcours d'interprète, elle poursuit une recherche chorégraphique depuis 1997, et a montré ses projets dans les différents festivals de danse contemporaine portugais. Intuition, expérimentation et devenir sont les mots-clefs de sa grammaire chorégraphique. Son travail qui questionne   la destruction du corps et du mouvement s'attache à déplier une interrogation sur l'individu, sur un mode d'Etre, réel et imaginaire.

 

 


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le 17 octobre à 21h MUSIQUE IMPROVISÉE

FACE À LA DÉRIVE
{Québec} Composition et machines Eric Normand avec Brigitte Lacasse, Catherine S.Massicotte et Sébastien Cirotteau

En remontant le fleuve Saint-Laurent que les amérindiens appellent «  la rivière qui marche », Éric Normand, Sébastien Cirotteau, Brigitte Lacasse et Catherine S.Massicotte ont réalisé un documentaire sonore à partir des sons du fleuve et des riverains à leur musique qui questionne les territoires, les préoccupations environnementales, sociales, et économiques . À l'occasion des rencontres à l'échelle, ce concert d'improvisation se mêle et s'emmêle avec cet objet sonore.

Brigitte Lacasse, Catherine S.Massicotte et Éric Normand sont trois musiciens issus d'une nouvelle génération d'improvisateurs québécois. Ils font partie du collectif Tour de Bras (Rimouski) et collaborent avec Danielle P.Roger, Isaiah Ciccarelli, etc. Sébastien Cirotteau est un improvisateur et preneur de son qui vit à Toulouse. Il fait partie de la fanfare Friture moderne, fait des portraits sonores et improvise avec Heddy Boubaker, Fabrice Charles, Pascal Battus...

 

 


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les 18, 19 et 20 octobre de 12h à 14h30 sur la place Caffo ACTION ARTISTIQUE POUR PASSANTS /entrée libre/

MEETING POINT
{Marseille} Conception et performance Astrid Lefèvre

Cette proposition en extérieur, impromptu hors les murs, fait écho à PARTY TIME. MEETING POINT vise à fabriquer de l'expérience dans les interstices de l'espace urbain. Sur la place Caffo, cette action artistique habite pendant trois jours et quelques heures l'espace public. Espace perçu par Astrid Lefèvre à l'instar d'un territoire nomade empreint des trajets et des fluidités tracés par les piétons, dans lequel elle cherche à débusquer de l'inattendu au coeur des parcours individuels ainsi croisés.

Regarder un extrait vidéo >> >

DR A.LEFEVREAstrid Lefèvre est plasticienne et danseuse. Elle initie un travail d'écriture chorégraphique autour de la performance, notamment au contact du chorégraphe portugais   Joao Fiadeiro. Elle a récemment participé à des projets de la performeuse Edwige Mandrou et intervient dans ceux du collectif KSKF.

 

le vendredi 19 octobre à 22h et le samedi 20 à 19h30 PERFORMANCE CHORÉGRAPHIQUE - 60'

PARTY TIME
{Marseille/Paris} Conception et performance Astrid Lefèvre I Musique 9th Cloud
Lumière Romain Mercier

PARTY TIME est une performance chorégraphique en prise directe avec la vie quotidienne, dessinant les contours d'une danse-réalité en phase avec les marasmes de la société contemporaine. Arrimée du réel sous couvert d'une autobiographie décalée et jouant de références à la culture populaire, cette danse met en jeu la question de l'action contre l'interprétation, et plus particulièrement de la relation contre l'illusion.
À partir d'un dispositif déambulatoire marqué par des lignes blanches fluorescentes qui recompose l'espace et dessine un labyrinthe, s'ouvre un territoire d'expérimentations pour le corps de la performeuse qui éprouve alors le plan, la ligne, l'intersection.

Astrid Lefèvre est plasticienne et danseuse. Elle initie un travail d'écriture chorégraphique autour de la performance, notamment au contact du chorégraphe portugais   Joao Fiadeiro. Elle a récemment participé à des projets de la performeuse Edwige Mandrou et intervient dans ceux du collectif KSKF.


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les 18, 19 octobre à 21H le 20 à 18h THÉÂTRE-INSTALLATION

SANS APLATS, premier volet du projet SACS ET RESSACS
Cie L'orpheline est une épine dans le pied {Marseille} Conception Julie Kretzschmar et Guillaume Quiquerez I Voix Emilie Lesbros I Images Elsa manant I Son Benoît Paqueteau

À une image nourricière, celle des immenses cabas (sacs tati) que charrient les voyageurs en direction du Maghreb, aux abords de la gare maritime de la Joliette, fait écho ce projet protéiforme de création qui se déclinera en plusieurs propositions.
SANS APLATS est la première proposition publique du projet SACS ET RESSACS. La démarche artistique conjugue l'enquête et la rêverie, entre Marseille et Alger.
Enquête sur ces sacs, collecte visuelle et sonore de témoignages sur leurs contenus, leurs destinations, leurs histoires, le contexte socio-économique de leur déplacement. Rêverie à partir de l'image elle-même et de sa puissance évocatrice et poétique. En amont du spectacle qui sera crée en mars 2008, Sans Aplats est un espace- labyrinthe, un espace découpé par des sacs dépliés en bâches dans lequel sont installés les matériaux capturés, imaginés et construits au cours du périple (sons, chants, témoignages, textes, images, vidéos, sacs, objets). Cet espace sera habité par les corps et les voix des artistes qui accompagneront le spectateur à se frayer une trajectoire dans cet univers où réel et fiction s'emmêlent.

La compagnie L'orpheline est une épine dans le pied est depuis 2001 la compagnie associée aux Bancs Publics - lieu d'expérimentations culturelles. Ses directeurs artistiques, Julie Kretzschmar et Guillaume Quiquerez, y développent une recherche sur l'écriture scénique qui interroge les liens entre langages et identités.

Avec le soutien de L'ACSE, de LA DGAC Ville de Marseille, de la Politique de Ville, en partenariat avec l'espace NOUN à Alger.

DR orpheline

 

 
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le vendredi 19 octobre à 20h PERFORMANCE, 25'

L'INSTANT
{Marseille} Conception et réalisation Paul-Emmanuel Ondin I Acteurs Jonathan Bidot, Marianne Houspie, Anne-Claude Goustiaux et Fabrice Métais I Vidéo David Lasnier
Programmation informatique Fabrice Métais

Paul-Emmanuel Odin présente deux projets, deux écritures de performances qui font cohabiter des présences théâtrales avec des dispositifs visuels.
« La nuit, l'obscurité d'où surgissent des voix. La lumière éclaire et dissimule les corps, le décor, jusqu'au blanc, jusqu'à l'incandescence du désir dont la demande passe dans cette parole pure-impure où est en jeu " l'instant qui ne cesse pas "... Entre la coupure de la pensée et le chatoiement le plus sensuel, l'expérience de la nuit se fait aussi celle de la folie du jour.» Paul-Emmanuel Odin

Paul-Emmanuel Odin co-dirige La Compagnie à Marseille, lieu au sein duquel il propose des ateliers artistiques et organise des expositions d'art contemporain (récemment commissaire de l'exposition The Waves de Thierry Kuntzel). Il publie régulièrement des articles dans des revues d'esthétique, entre autres autour de l'oeuvre de Gary Hill. Sa démarche artistique s'inscrit dans des propositions d'installation, des réalisations vidéos et un travail d'écriture. Il écrit également des performances dans lesquelles il fait cohabiter des présences théâtrales, scéniques avec des dispositifs visuels.

  

 

le samedi 20 octobre à 21h30 PERFORMANCE, 20'

DÉMOLITION DE L'ENDROIT
{Marseille} Conception, texte, réalisation sonore et visuelle Paul-Emmanuel Ondin
Acteur Jonathan Bidot

Ce deuxième projet de Paul Emmanuel Odin place un acteur devant les images du film des frères Lumière.

« Aussitôt inventé, le cinématographe semble excéder le projet de saisir la vie sur le vif, en temps « réel » : dès les premières projections, on réserve, pour finir en apothéose la séance, deux films que l'on montre à l'endroit puis à l'envers. Mais l'envers, quelle issue invivable offre-t-il au nouvel homme ainsi convoqué dans ce détournement du temps ? Quel avenir impossible a eu l'envers du temps depuis le cinématographe ? » Paul Emmanuel Odin.

DR Lumieres Brothers

Paul-Emmanuel Odin co-dirige La Compagnie à Marseille, lieu au sein duquel il propose des ateliers artistiques et organise des expositions d'art contemporain (récemment commissaire de l'exposition The Waves de Thierry Kuntzel). Il publie régulièrement des articles dans des revues d'esthétique, entre autres autour de l'oeuvre de Gary Hill. Sa démarche artistique s'inscrit dans des propositions d'installation, des réalisations vidéos et un travail d'écriture. Il écrit également des performances dans lesquelles il fait cohabiter des présences théâtrales, scéniques avec des dispositifs visuels.

 

 

 
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du samedi 20 octobre à minuit au dimanche 21 à midi PERFORMANCE // entrée libre //
suivi d'un brunch avec le public le dimanche à midi

ANALYSIS (HOW TO DIE ON STAGE AND KILL LANCAN'S WAY OF LIFE)
{Bruxelles} Conception et réalisation Gaëtan Vandeplas

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Pour la deuxième édition des Rencontres à l'Échelle, Gaëtan Vandeplas s'installe à partir de minuit et ce jusqu'au lendemain midi dans la posture de l'analysé. Expérience nocturne, qui convie le public à s'immiscer dans un salon-cabinet d'analyse, au coeur d'une solitude de la parole en flot continu pendant ces douze heures de performance.

 

Performance à suivre en direct toute la nuit sur http://lesbancspublics.com

Gaëtan Vandeplas développe depuis 1999 entre Marseille et Bruxelles des projets dramaturgiques et performatifs dont What?, Le nouvel ordre du monde, À présent on rabote tout à planches inégales, Les Présidentes, Le marchand de sel et la mouche, In god you trust ou Between nothingness & eternity - part I, I will survive, Errare humanum est et Perseverare diabolicum.

 

 

 
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le lundi 22 octobre à 20h30 MUSIQUE IMRPOVISÉE

DUO DE VOIX
{Marseille} Catherine Jauniaux voix, trompette, flûte et Émilie Lesbros voix, violon

Premier concert, premier manifeste de cette rencontre entre deux voix, entre deux chanteuses inventeuses de langues, de sons et de rôles. Catherine Jauniaux et Emilie Lesbros réunies d'abord par leur pratique très singulière de l'improvisation vocale, s'essaient à inventer et à se partager un univers complice sonore et sensitif, notamment à partir des poèmes d'Arseni Tarkovski, père du cinéaste dont les films sont hantés par ses vers.

Catherine Jauniaux commence comme comédienne en Belgique et se fait connaître comme chanteuse dans les années 80 avec Aksak Maboul : Marc Hollander, Fred Frith, Chris Cutler... Elle enregistre son premier album Fluvial avec Tim Hodgkinson, chante dans quelques groupes de rock alternatif comme Des Airs, The Work, Jonio... À New York, elle se fait appeler human sampler ou encore la femme orchestre. Elle joue, tourne, enregistre avec Ikue Mori, Zeena Parkins, Tom Cora, Marc Ribot, Christian Marclay, David Moss, Bill Gilonis... et chante dans un opéra particulier de Heiner Goebbels. De retour en France, elle joue en solo et duos avec Erik M, Barre Phillips, Louis Sclavis, Carole Rieussec... Elle mélange aussi sa voix avec des danseurs, des plasticiens ou des comédiens.
Émilie Lesbros est chanteuse (lyrique, jazz, pop). Très présente sur la scène marseillaise, elle chante notamment, en musique improvisée, avec Barre Phillips, Raymond Boni, Charles Fichaux, Lionel Garcin... Elle est également la chanteuse du groupe post-urban-rock Rosa.

DR jauniaux
DR lesbros

 

 

 
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les jeudi 25 et vendredi 26 octobre à 20h et le samedi 27 à 19h INSTALLATION PERFORMANCE - 40'

CA DOIT ÊTRE ENNUYEUX POUR TOI.
{Lyon} Collectif Labelm. Avec Mireille Batby (plasticienne), Alfredo Costa Monteiro (poète sonore/ manipulateur de sons), Frédérique Delhaye (auteur), David Marche (vidéaste), Elodie Nosjean (comédienne) et Olivier X. (technicien son).

Cette proposition s'inscrit dans un projet initié en 2004, LES ERRANTS DE LA CHAIR, décliné en plusieurs volets autour de la figure de Done Elvire.

DR Labelm« Elle ne se contente pas seulement de passer d'un état à un autre -d'une Elvire à Done Elvire-, elle assiste, involontaire à la transformation vertigineuse, au développement étourdissant de sa métamorphose. Et si elle accepte cette modification c'est qu'elle l'envole vers quelque chose qui lui semble être elle».

 

CE DOIT ETRE ENNUYEUX POUR TOI est le deuxième volet de ce triptyque qui déploie différentes représentations de DONE ELVIRE.
Installés dans un espace que délimitent la rue, le bar des bancs publics et la salle de spectacle,   les corps et les voix différés d'hommes et de femmes, peut être ceux du public,   se superposent aux corps et aux voix d'une comédienne, d'une performeuse et d'un poète sonore. Ces derniers donnent à entendre des retranscriptions d'Elvire Jouvet 40 de Brigitte Jaques.

Depuis 2003, le labelm. est un collectif pluridisciplinaire d'artistes qui engagent leur mode de création spécifique dans des réalisations collectives aux rapports renouvelés avec les spectateurs - témoins d'histoire. Dans des espaces à la croisée des arts plastiques, du théâtre et de la poésie sonore, ils ont élaboré des installations mouvantes, produisent des créations hybridées et interactives. Chaque membre du collectif, en écho à ses réalisations artistiques singulières cherche à s'investir dans des projets offrant des possibilités de réflexion sur le statut d'un art collectif et pluridisciplinaire.

 

 

 

 
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les mercredi 24 et jeudi 25 octobre à 21h THÉÂTRE - 45'

J'ÉCOUTE ENCORE UN BRUIT...UN BRUIT QUE JE NE COMPRENDS PAS
{Marseille/Bruxelles} Conception Stéphanie Kerdreux-Echeinberg avec Jacques Boyer et Stéphanie K- Echeinberg

DR J.Boyer

 

Ce projet associe deux artistes dont les parcours empruntent aux pratiques du théâtre, des Beaux-Arts, de la danse aussi bien qu'à celle de la boxe et de la performance. J'ÉCOUTE ENCORE... UN BRUIT... est un diptyque qui articule successivement deux dispositifs sonores et visuels. Un face à face qui vise à rendre manifeste avec obstination le temps, les marques audibles, visibles et tactiles de son passage, son épuisement. Des figures, des actions et des sons composent un mouvement obsédant et instable qui laisse se déplier, se répéter et se contredire des propositions. Des extraits du texte de Maeterlinck, Les Aveugles, viennent émailler la recherche d'une perception incertaine et trouble de l'usage et de l'usure du temps.

Ces deux artistes qui ont déjà plusieurs fois collaboré, croisent leurs parcours dont l'un est marqué par les arts plastiques -S. K-Echeinberg-, tandis que l'autre -J. Boyer- a un long parcours de comédien. Ces deux trajets qui empruntent aux pratiques du théâtre, des Beaux-Arts, de la danse de la boxe, mais aussi de la performance se rencontrent ici sur le plateau pour questionner et éprouver ensemble une certaine conception de la   physicalité et de la musicalité.

 

 

 

 
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le vendredi 26 octobre à 21h et le samedi 27 à 20h PARCOURS CHORÉGRAPHIQUE DÉAMBULATOIRE

CONTOURS PROGRESSIFS
Compagnie 37/40 {Paris} Chorégraphie et interprétation Eve Girardot et Amélie Gaulier
Musicien Jean Gabriel Bernhardt I Photographie Charlène Tessier

Cette pièce donne forme et matière à un questionnement sur le territoire. Qu'est ce qui fait territoire ? Qui dessine la limite ? Quelles formes peut-on créer à l'intérieur d'un même territoire ? Comment s'aventurer hors de son territoire sans perdre pied ? L'espace de la pièce explore de manière géométrique et plastique un rapport entre le territoire et le corps. De cette exploration, se construit un espace commun, un carré, qui est un espace à géométrie variable aux dimensions de la danse.   Cet espace est circonscrit au sol, au moyen d'unités de mesures basées sur les dimensions des corps (taille, longueur, largeur). C'est là que s'inscrit la danse, qu'elle s'invente dans ces territoires qui se dessinent sous nos yeux à l'aide de matériaux pauvres : scotch de peintre et craies.

 

Eve Girardot, 30 ans, artiste chorégraphique, s'est formée parallèlement en design et en danse contemporaine. Elle réalise des scénographies d'expositions ainsi que des installations dans des musées ou dans le paysage. Elle a participé au projet de groupe BOCAL initié par Boris Charmatz. Elle a eu l'occasion de travailler entre autres avec Steve Paxton, Carlota Ikeda, Josef Nadj, Christian Rizzo, Vera Mantero, Alban Richard, Elsa Wolliaston et Jennifer Lacey. Elle participe actuellement au dernier projet d'Odile Duboc La Pierre et les Songes au CCN de Belfort. Depuis deux ans, elle développe ses propres projets chorégraphiques. On pourrait qualifier son approche de la danse de « plasticienne ».
Amélie Gaulier, 28 ans, est artiste chorégraphe et comédienne. Elle a travaillé jusqu'en 2006 auprès de Clyde Chabot, metteur en scène de la Communauté Inavouable comme assistante. Elle a travaillé avec Daniel Dobbels, Brigitte Asselineau et la compagnie de L'entredeux pour les Histoires chorégraphiques. Elle rencontre Eve Girardot en 2002 avec qui elle suit la formation du danseur contemporain aux Rencontres internationales de danse contemporaine (Paris) et fonde un collectif de recherches expérimentales et tactiles, la compagnie 37/40.

DR cie 37/40

DR cie 37/40

Avec le soutien du CND de Pantin, du CCN de Franche Comté, de Micadanses.

 

 

 
 I   I   I I I SUITE ET FIN

 

le samedi 17 octobre à 22h CONCERT DE CLÔTURE

SYLVAINE HÉLARY TRIO
{Paris} Flûtes traversières, voix, effets Sylavine Hélary
Orgue Hammond, clavinet, glockenspiel Antonin Rayon I Batterie Franscesco Pastacaldi

Tous frais trio de la flûtiste des ex-Martine à la plage, SYLVAINE HÉLARY TRIO réveille le son infernal de l'orgue Hammond, entre séries télé, Bach et tendres comptines jungle, avec humour, malice et poésie. Une façon énérgique de finir ce festival en bonne compagnie.

Sylvaine Hélary respire dans les flûtes, presse ses cordes vocales, et appuie sur des pédales d'effets. Antonin Rayon délie son orgue Hammond grandeur B3, pince son clavinet et scintille le glockenspiel. Francesco Pastacaldi gratte ses cymbales, caresse les caisses au son clair et bat tous les records rythmiques.

DR Helary

  

 

 

 
I   I   I I I DISCUSSION

 

le samedi 20 octobre à 16h ENTRÉE LIBRE DISCUSSION

L'EXPÉRIMENTATION ARTISTIQUE : DU MOT ET DE LA CHOSE
Avec Jean-Marc Adolphe, Guillaume Quiquerez et les artistes des Rencontres à l'échelle

 

Dans les discours qui traitent du travail de l'artiste, le terme d'expérimentation est largement mobilisé. Le mot, tout droit importé du champ lexical de la science, n'est peut être pas anodin. Cette discussion s'attachera à questionner son usage, à baliser la réalité qu'il désigne et plus encore à interroger la métaphore sous-jacente qu'il charrie.

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